Par Nadia E.A Baye
« Retours à Alger » par Jacques Ferrandez et Rachid Mimouni est plus qu’une bande-dessinée mais aussi un recueil d’impressions faits d’images et de textes épars. Une vie entière avec son réseau de sentiments enfouis ne s’enferme pas dans quelques vignettes, dans un seul récit. Ferrandez, produit des images très vivides pour révéler des nuances du quartier. Il a fait un rendez-vous avec sa ville natale qu’il connait de façon familiale ou documentaire. Il y vient en plusieurs fois, à chacun de ses restes, il rencontre une ville diffèrent à cause de la pression du climat politique.
Le narrateur parle dans la troisième personne, avec une vue omnisciente à propos des descriptions sur Le Casbah. Le narrateur donne une vue riche en soulignant les aspects historiques « Elle [Casbah] a tant bien que mal, essaye de panser les blessures des canons de l’armée expéditionnaire française en 1830 et sociales « Les fils de la Casbah sont pauvres mais méprisent leurs congénères des quartiers résidentiels ». Les images donnent une vue panoramique de la Casbah ; l’architecture, la mode et les bâtiments.
Mimouni compare la Casbah a une fille. Il a dit qu’elle est « la fille de la mer » Je pense que cette approche est ambivalente. Une interprétation possible est que la fille représente la beauté de la ville mais d’un autre côté, la personnification de Casbah est symbolique des façons dans que la société perçoit les femmes. Par exemple, Mimouni décrit Casbah comme une femme fière, il dit qu’elle, « refuse de faire commerce de son charme et de se prostituer aux touristes. » Le mot « prostitution » reflète l’idée de la sexualité des femmes. Aussi, il dit que « les filles de la Casbah sont coquines, elles arrangent leur voile qui se rend plus aguichantes qui si elle porte une minijupe. » Ça reflète l’objectification des femmes.
Si vous aimez L’Algérie et vous voudrez apprendre plus sur la ville de Casbah, ce texte va être utile pour vous. En plus, c’est une œuvre d’art formidable.