Dans Retours à Alger, on est plongé dans le monde d’Alger par les descriptions par Rachid Mimouni et les illustrations par Jacques Ferrandez. Comme une bande dessinée, les mots et les dessins sur la page travaillent ensemble, et le lecteur peut marcher, au sens figuré, dans les rues d’Alger en passant des monuments et attractions.
Le chapitre « La Colline Visitée » nous jette dans les rues d’Alger. Sur la page, les mots de Mimouni dans l’œuvre, il personnifie la Casbah, qui la grande citadelle d’Alger. En utilisant le pronom « elle » pour la décrire, Mimouni décrit la culture que la Casbah promeut dans la ville ; elle est « le cœur et l’âme d’Alger » et ses rues complexes sont connus seulement par les gens qui s’ont été perdus dans ces rues. (13) Les battements des cœurs de gens en Alger suivent ceux de la Casbah. L’usage de troisième personne exprime la révérence que Rachid Mimouni pour la Casbah.
En plus, Mimouni nous guide avec sa connaissance de la ville et la Casbah, ne s’arrêtant que pour expliquer les aspects différents des gens, la culture, et la vue. Par exemple, Mimouni dit qu’il y a « un strict code d’honneur » parmi les habitants d’Alger. (28) Tout le monde sait qu’on ne doit pas toucher la Casbah par respect pour elle, et les répercussions sont implicites mais graves aussi. Les gens illustrés me semblent très sérieux, et ils ont l’air d’engagement pour la culture.
Je recommanderais Retours à Alger pour les lecteurs qui veulent un sens romanesque de la ville. On peut imaginer que l’état courant d’Alger n’est pas ce que Mimouni décrit dans l’œuvre. Oui, c’est très intéressant pour découvrir une ville dans cette manière descriptive, et les mots avec les illustrations sont vraiment captivants. Mais on ne peut pas attendre une représentation réaliste de la vie ou la culture moderne dans l’Alger. La marche est vraiment basée sur la passé et les relations émotionnelles de l’auteur et le dessinateur aussi.